Le tribunal du Limbourg a décidé mercredi que six des dix membres de Satudarah arrêtés en décembre et janvier devaient rester en détention jusqu'au début de leur procès. Pour la plupart des suspects, ce procès commence le 10 décembre.
Pour trois autres personnes, dont le président Stefan P., l'audience est prévue à partir du 10 janvier. Leurs affaires ont été scindées car leur avocat Peer Szymkowiak est indisponible à la fin de l'année.
Cadres
Le 6 décembre, la police limbourgeoise a arrêté Stefan P., président de Satudarah, Antony P., Emanuel P., Paul S. (tous de Geleen) et Dave E. de Kerkrade. La justice les considère comme les dirigeants du club de motards. Ils sont détenus depuis lors. Cinq co-accusés ont disparu en prison en janvier. Deux d'entre eux ont été libérés plus tôt.
Un homme de 27 ans, originaire de Geleen, a appris mercredi que sa détention provisoire serait suspendue. Un coaccusé de Brunssum (42 ans) sera autorisé à rentrer chez lui en octobre en raison de circonstances familiales. Les deux personnes sont uniquement soupçonnées d'avoir joué un rôle dans l'extorsion et la privation de liberté le 1er décembre 2017. Ce jour-là, la victime présumée a été convoquée au clubhouse, le centre communautaire Merpati à Geleen, pour avoir prétendument escroqué le gang de motards.
Extorsion
Le président Stefan P. (42 ans) de la section de Geleen de Satudarah a quatre extorsions et cinq autres délits à son actif, selon le parquet. Le ministère public (OM) accuse le dirigeant du club automobile Satudarah à Geleen d'être impliqué dans l'extorsion d'un total de cinq personnes à Geleen, Heerlen et Maasmechelen en 2015, 2016 et 2017.
L'accusation reproche en outre à Stefan P. d'avoir participé à une organisation criminelle, d'avoir enfreint la loi sur l'opium, d'avoir enfreint la loi sur les armes et les munitions et d'avoir blanchi de l'argent d'origine criminelle. La police et la justice ont secrètement mis sur écoute et filmé 28 réunions du club de motards en 2017.