Affaire pénale en cours

Dommages causés par le choc (Rob Zijlstra.wordpress.com)

Une femme qui a été témoin d'une violente agression à l'arme blanche à Groningue a droit à une indemnisation de 1 000 euros.
Le ministère public des Pays-Bas du Nord soutient sa demande. Selon une porte-parole de l'OM de Groningue, il s'agit d'un événement traumatique et donc d'un dommage de choc, un concept qui fait l'objet de discussions dans le monde juridique.

Les victimes de la criminalité ont droit à une indemnisation.

Il s'agit des dommages réels subis qui ne sont pas indemnisés par l'assurance et des dommages immatériels (dommages).
L'indemnisation ne vous rendra pas riche : les montants accordés ne sont généralement pas très élevés, plutôt des centaines que des milliers d'euros.

Les personnes qui perdent un être cher dans un accident de la route peuvent prétendre à un dédommagement pour affection.
Pour le chagrin. Les dommages dus au choc vont un peu plus loin : il faut un "syndrome psychiatrique" qui doit également être établi par un expert - un médecin.

Récemment, un policier qui avait tiré sur un homme désorienté lors d'une arrestation s'est vu accorder une indemnité de 250 euros.
L'officier avait fait valoir que la décision de tirer ne l'avait pas laissé froid.
Cela l'a dérangé. Trois officiers ayant également participé à l'arrestation ont également reçu 250 euros, à payer par le tireur.

La souffrance vaut de l'argent.

Les avis sont partagés sur la question de savoir s'il s'agit d'une bonne évolution. Les opposants parlent d'une marchandisation de la souffrance.

La femme qui a été témoin de l'agression à l'arme blanche - le 1er mai de cette année - est également une victime dans une certaine mesure, selon l'accusation. L'agression a eu lieu à son domicile, l'homme qui a été poignardé était son nouveau petit ami, l'auteur de l'agression son ex. Son fils de neuf ans était également présent dans la maison. Il y avait un désaccord sur les modalités du droit de visite. Après une confrontation pendant la journée, l'ex a pénétré de force dans la maison de son ex pendant la nuit.

Melanie Kompier, du ministère public, a déclaré : "Il n'est pas vrai que toute personne témoin d'un crime peut prétendre à une indemnisation. Mais il s'agit ici d'un cas spécifique et particulier. Le procureur a pris tous les aspects en considération, y compris le fait que la femme avait déjà été menacée une fois par son ex. Enfin, nous soutenons la demande car le montant demandé de 1 000 euros n'est pas excessif.

L'avocat Lodwijk Rinsma - qui assiste l'ex - estime que la demande ne devrait pas être acceptée. Il déclare : "En principe, c'est possible, car quiconque commet un acte illicite à l'égard de quelqu'un d'autre est responsable. Mais le législateur y a mis des conditions. L'une d'entre elles est qu'il doit y avoir une maladie psychiatrique reconnue, ce qui n'est pas le cas en l'espèce. Le tribunal devrait donc rejeter la demande.

Le 29 août, le tribunal se prononcera sur cette question.

Une peine de quatre ans de prison, dont huit mois de mise à l'épreuve, a été requise à l'encontre de l'ex accusé. Le nouveau petit ami poignardé - il a été touché au niveau du cou - réclame 4 800 euros de dommages matériels et immatériels.

MISE À JOUR - 29 août 2013 - décision

L'accusé a été condamné à quatre ans d'emprisonnement, dont un avec sursis. À la victime, il doit verser des dommages et intérêts légèrement inférieurs à ceux qui avaient été réclamés. L'ex ne recevra pas de dommages et intérêts. Non pas parce qu'elle n'y aurait pas droit. Le tribunal ne se prononce pas sur le fond, mais déclare que la demande de dommages et intérêts - en droit civil - n'est pas simple par nature et constitue donc une charge disproportionnée pour le procès pénal. L'ex (si elle le souhaite) doit maintenant s'adresser au tribunal civil.

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