Thijs H., psychotique, n'a pas été correctement aidé par les services de santé mentale (1limburg.nl)

Selon les experts du Centre Pieter Baan, il ne fait aucun doute que Thijs H. (28 ans) était psychotique lorsqu'il a poignardé à mort trois personnes l'année dernière. Ils affirment qu'il n'a pas bénéficié d'une aide adéquate de la part des services de santé mentale au cours de la période précédant les meurtres.

Mondriaan, où la jeune femme de Brunssum suivait un traitement, s'est concentré sur les troubles autistiques et le TDAH. Les psychoses n'étaient pas visées.

Drapeau rouge
C'est ce qu'a déclaré le psychiatre du Centre Pieter Baan (PBC), qui était présent au tribunal mardi pour expliquer le rapport sur Thijs. L'attention de Mondriaan s'étant portée sur d'autres problèmes, les troubles psychotiques ont disparu du tableau. "Le drapeau rouge semble avoir été relégué à l'arrière-plan", a-t-il déclaré.

Psychose du stimulateur
Selon le psychiatre, les symptômes de la psychose étaient reconnus, mais expliqués différemment. Sur les conseils de Mondriaan, Thijs a cessé de prendre des médicaments antipsychotiques et a opté pour des médicaments contre le TDAH. Ces médicaments, les dexamphétamines, sont un "moteur de psychose", selon le psychiatre du PBC.

Très imprudent
Le psychiatre de la PBC estime que Thijs aurait dû faire l'objet d'une surveillance étroite à l'occasion de ce changement de médicament. Cela n'aurait pas été le cas non plus. "C'est très imprudent", a-t-il déclaré mardi. Le PBC maintient son opinion selon laquelle Thijs devrait être déclaré complètement fou. Cela signifie qu'il ne peut pas être poursuivi pénalement, mais qu'il fera l'objet d'une mesure tbs.

Des centaines de rapports
Le psychologue et le psychiatre du PBC impliqués ont rédigé ensemble environ cinq cents rapports et ont travaillé en équipe sur le cas. Thijs a été observé au PBC pendant sept semaines et une enquête environnementale approfondie a été menée.

La consommation de drogues de Thijs a également fait l'objet d'un examen critique. "Mais les informations dont je dispose ne permettent pas de décrire une consommation excessive de drogues. Dans notre rapport, je ne trouve aucun signe de consommation importante".

Une réalité perturbée
Selon les experts, le fait que Thijs ait parfois agi de manière très calculatrice ou qu'il ait écouté de la musique pour se mettre dans l'ambiance des meurtres ne signifie pas qu'il pouvait raisonner normalement. "Dans une telle situation, il est toujours possible de planifier et d'agir délibérément dans le cadre d'une réalité perturbée", affirment-ils.

Mardi après-midi, les proches des victimes de Thijs prendront la parole. La semaine prochaine, la justice présentera sa demande de sanction et l'avocat Serge Weening tiendra sa plaidoirie.

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Le(s) accusé(s) dans cette affaire est (sont) assisté(s) par :

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