MAASTRICHT - La police et la municipalité de Maastricht espèrent avoir porté un coup sévère au commerce de la drogue dans la ville grâce à une descente de grande envergure, hier soir, dans un certain nombre de locaux situés sur la Scharnerweg. La descente a eu lieu dans le cadre de l'opération Borderlines, par laquelle la police et la municipalité, en coopération avec d'autres services d'enquête, visent à mettre un terme au trafic de drogue et aux nuisances à Maastricht et dans le sud du Limbourg. Selon le maire et chef de la police, Gerd Leers, l'action d'hier soir n'est qu'un "avant-goût" de ce qui attend les trafiquants de drogue dans sa ville. Hier, la police a fermé la Scharnerweg et des équipes d'interpellation ont fait une descente dans le café Star et le cybercafé Fes en fin de soirée. Les locaux ont été fouillés et tous les visiteurs ont été contrôlés pour la possession de stupéfiants et d'armes. Au moment de la mise sous presse, 12 personnes avaient été arrêtées. Les débits de boissons étaient surveillés par la police depuis un certain temps, notamment à la suite de plaintes émanant du voisinage. Les observations ont révélé que les trafiquants de drogue pouvaient être dirigés à partir des cafés. Parmi les visiteurs réguliers se trouvaient "des personnes qui trafiquent de plus grandes quantités et qui sont au-dessus des trafiquants de drogue dans l'organisation". Ces dernières années, plusieurs centaines de trafiquants de drogue ont été retirés de la circulation, mais les organisations qui se cachent derrière eux parviennent à les remplacer en un rien de temps, note la police. "Elles fonctionnent comme une entreprise de logistique", conclut le porte-parole de la police. "Nous nous sommes attaqués au trafic sur le tronçon de l'A2, mais vous voyez ensuite les trafiquants apparaître ailleurs dans la ville", explique M. Leers. "Ils se déplacent, mais avec Borderlines, nous nous déplaçons avec eux. Nous allons les traquer.
Kerkrade - Après 43 jours de détention préventive, Yordana P. (50 ans) a été acquittée mercredi des accusations de faux témoignage et d'usage de faux.