Frenkie P., le chef du gang de Venlo condamné à la prison à vie, ne sera pas libéré. L'homme de Venlo, qui est en prison depuis plus d'un quart de siècle, a échoué à un premier test de libération pour raisons humanitaires.
Son avocate, Sjanneke de Crom, a confirmé que le Comité consultatif sur la répression à vie (ACL) avait rendu une décision négative à l'égard de P. (46). Il aurait donné à la commission "peu d'espoir que les choses se passent bien, compte tenu de sa personnalité et du risque de récidive".
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Depuis 2017, la LCA examine régulièrement si les condamnés à perpétuité peuvent commencer à se préparer à une vie de liberté après 25 ans. Une grâce serait possible après deux ans. Le groupe rend son avis au ministre de la Protection juridique, Sander Dekker. Ce dernier a le dernier mot, mais doit accepter un avis négatif. Le verdict de l'ACL ne signifie pas que P. n'a plus aucune chance d'être libéré. Le collège continue de le suivre périodiquement.
Le 8 mai 1994, Frenkie P., alors âgé de 21 ans, a été arrêté. Deux ans plus tard, il est condamné à la prison à vie pour l'homicide involontaire de Jeu Wissink de Reuver, du couple âgé Van Rijn de Venlo et pour le meurtre de quatre hommes non identifiés à Venlo.
Inhumain
Les juges européens ont statué en 2013 que la détention sans perspective de libération était inhumaine. Les juges néerlandais ayant par la suite rejeté cette peine ultime, les responsables politiques ont adapté leur politique et créé la LCA en 2016.
Frenkie P. est, à notre connaissance, le troisième détenu sur lequel le collège a donné un avis depuis 2017. Un avis a été positif, le second partiellement positif (activités de réinsertion, pas encore de probation). Frenkie P. a été le premier à recevoir un avis négatif. Il aurait pu sinon, dans le cas le plus favorable pour lui, être libéré définitivement le 8 mai 2021. Cette perspective est désormais écartée.