La mère, le père et la sœur de Sven Prins, liquidé en 2015, réclament ensemble 57 000 euros de dommages et intérêts aux assassins de leur fils et de leur frère.
Chaque membre de la famille doit faire une demande d'indemnisation séparée. Les parents demandent 20 000 euros chacun, la sœur 17 500 euros.
Dommage affectif
La famille Prince anticipe ainsi un règlement qui est toujours en suspens. Les proches des victimes décédées ou gravement blessées ne peuvent plus introduire de recours formel pour obtenir un préjudice d'affection. La Chambre des représentants a déjà adopté le projet de loi sur le préjudice d'affection. Le Sénat est à présent saisi de ce texte. Les avocats Floor Oehlen et Phil Boonen ont de toute façon annoncé la demande d'indemnisation pour préjudice moral lors du traitement de l'affaire de la liquidation. Ils espèrent que cette nouvelle forme d'indemnisation sera légalement réglementée avant que le verdict de l'affaire du meurtre ne soit définitif. En tout état de cause, ils envisagent de faire appel auprès de la cour d'appel de Den Bosch.
Condamnations en cellule
L'accusation est susceptible de requérir de très longues peines de prison à l'encontre des trois suspects à la fin de cette semaine. Pour leur part, les suspects nient leur rôle dans le meurtre. Selon toute apparence, ils ne se contenteront pas d'une condamnation à Maastricht. Selon les avocats, les juges sont libres d'anticiper la nouvelle législation. Oehlen et Boonen lancent un ballon d'essai dans l'affaire Prins. Le fait que les créances ne puissent pas être augmentées en appel joue ici un rôle important.