Maastricht - Lorsque des clients se mettent à courir dans les buissons autour de votre hôtel, visiblement à la recherche de quelque chose, vous les surveillez de plus près. C'est ce qu'a fait le personnel du centre de conférence Kasteel Vaeshartelt à Maastricht lundi après-midi. Deux des quatre Italiens qui avaient réservé une chambre d'hôtel dans ce centre se comportaient de manière si étrange que l'on a commencé à soupçonner qu'ils pourraient s'enfuir sans avoir payé. Il a été décidé d'ouvrir les chambres des Italiens. Plus de 30 animaux exotiques y ont été découverts dans des sacs et des boîtes Tupperware, ainsi qu'une cachette d'herbe et un couteau. Un inventaire rapide effectué par le service de protection des animaux, le service d'inspection générale (AID) et le centre d'assistance pour la faune sauvage a révélé que les propriétaires des animaux avaient très certainement enfreint la loi sur la flore et la faune. Parmi les animaux saisis figuraient des salamandres de feu, dont la possession est interdite aux Pays-Bas. Combinée à une violation de la loi sur les armes et à la possession d'une quantité de cannabis supérieure à celle autorisée par la loi, la possession d'animaux illégaux était initialement une raison suffisante pour que la police maintienne en détention les trois hommes et la femme de Rome, mais hier, Serge Weening, avocat de l'un des suspects, a indiqué qu'une proposition de transaction leur avait été faite.
La police et la justice n'ont pas pu confirmer la libération hier. Le commerce des espèces menacées est l'une des formes de criminalité les plus lucratives. Les Pays-Bas ont la réputation de jouer un rôle clé dans ce commerce.
Hier, au château de Vaeshartelt, personne n'a pu fournir d'explication.