L'avocat Serge Weening trouve remarquable que la justice ait annoncé l'identité de Jos Brech (55), soupçonné d'être impliqué dans la mort de Nicky Verstappen.
L'avocat, qui ne représente d'ailleurs pas le suspect, a souligné que Brech n'avait pas encore été reconnu coupable. "Régulièrement, des suspects entrent en scène, puis sortent de l'ombre et ne sont plus suspects. Des personnes innocentes peuvent également devenir des suspects".
Aucune certitude
Selon Weening, le fait que l'ADN de Brech corresponde à cent pour cent à l'ADN trouvé sur le corps de Nicky Verstappen ne signifie pas que le suspect est également l'auteur du crime. "Une concordance à 100 %, c'est ce que je rencontre régulièrement. Il s'avère par la suite que la personne n'est pas impliquée dans l'infraction. Cet homme est considéré comme coupable par le monde extérieur, avec son nom et sa photo. Il ne s'en débarrasse jamais".
Médias sociaux
L'avocat de Maastricht souligne également que les accusations sur les médias sociaux proviennent principalement de personnes qui n'ont pas vu une seule lettre du dossier. Selon M. Weening, il s'agit déjà d'une chasse aux sorcières. "Si vous voyez ce qui se passe déjà en termes de jurons sur les médias sociaux, l'homme devrait être content d'avoir été attrapé par la police.
B. ou Brech
Selon Weening, le partage du nom et de la photo a d'énormes implications pour Brech. Jos B. aura une vie dans dix ans ; Jos Brech n'en aura pas. La police aurait également pu signaler la disparition du suspect, affirme le conseiller : "Tous les gens auraient alors cherché avec autant d'acharnement et on l'aurait peut-être retrouvé. Sans qu'il soit question de quelqu'un qui est également soupçonné de crimes sexuels".