Exonération de l'homicide involontaire lors de la fusillade de Cadier en Keer. En se basant principalement sur les déclarations des deux Belges qui se trouvaient dans la voiture avec la victime, le tribunal de l'époque avait rendu un verdict de meurtre prouvé. L'avocat général était d'accord. Cependant, la cour estime que ces déclarations sont si peu fiables qu'elles ne peuvent pas être décisives pour prouver que l'accusé a intentionnellement voulu tuer la victime. La cour s'appuie donc sur la déclaration de l'accusé selon laquelle il n'a pas pris le pistolet pour tirer sur la victime. Selon la cour d'appel, il n'est pas exclu que le coup soit parti, comme l'a déclaré l'accusé, parce que la victime l'a tiré, alors que l'accusé avait le doigt sur la détente. Il est également concevable que le coup soit parti trois fois de suite au cours de la lutte sans que l'accusé ait sciemment appuyé sur la gâchette. L'accusé a toutefois été condamné pour d'autres infractions à une peine d'emprisonnement de trois ans.
La femme qui avait été aspergée d'huile bouillante par son mari Yilmaz D. (43 ans) en février a été brièvement libérée mercredi.