Armin A., 25 ans, soupçonné d'avoir agressé une femme et de s'être livré au trafic de drogues douces, ne sera pas libéré.
C'est ce qu'a décidé le tribunal de Maastricht. A. a demandé, par l'intermédiaire de son avocat, à pouvoir attendre le procès pénal chez lui, mais le juge n'a pas accédé à cette demande mercredi.
Attendons de voir
"La semaine prochaine, cela fera exactement un an que mon client est en détention provisoire. Tout accusé a le droit d'attendre son procès en toute liberté", a déclaré l'avocat Serge Weening devant le tribunal vendredi.
Être avec ma mère
Le suspect a exprimé son désir d'être chez lui. "Pour moi, il est important que je puisse être avec ma mère", a-t-il déclaré. Le procureur n'a pas accédé à sa demande et à celle de son avocat. "Je m'oppose à cette demande. La durée de la détention provisoire est en partie due à Armin A. lui-même", a déclaré le juge. "Le tribunal voit bien qu'il y a un intérêt personnel, que vous aimeriez voir votre mère, mais le tribunal considère que le risque de récidive est trop élevé".
Risque de récidive
Selon le procureur, Armin A. est en détention provisoire depuis si longtemps parce qu'il a déjà fait une déclaration qui s'est avérée incorrecte par la suite. En outre, il a tenté d'influencer les témoins avec des notes.
Vice-cas
Armin A. est peut-être plus connu pour son rôle dans l'affaire des mœurs de Valkenburg. En 2015, il a été condamné pour avoir forcé Kimberley, alors âgée de 16 ans, à avoir des relations sexuelles tarifées avec des dizaines de clients, dans une chambre d'hôtel de Valkenburg.
Battus et frappés
Entre-temps, Armin A. a purgé la peine qui lui avait été imposée après l'affaire des mœurs, mais il a ensuite recommencé à commettre des actes répréhensibles. En août 2018, il a admis devant le tribunal avoir battu et donné des coups de pied à la femme de Kerkrade. Il a également admis avoir vendu des drogues douces pendant trois mois.
Troubles de la personnalité
Plusieurs psychologues ont conseillé en août que A. reçoive un traitement tbs. Les investigations montreraient qu'il souffre d'un trouble de la personnalité. Le 28 mars, A. doit se rendre au centre psychiatrique Pieterbaan à Almere pour y être examiné.
Le procès se poursuit le 10 avril. Une autre audience pro forma est prévue à cette date. Au tribunal, l'avocat Weening a exprimé sa frustration. Il s'attend à ce que l'audience de fond ne soit programmée qu'en août ou en septembre.