MAASTRICHT - Si le suspect dans les affaires de mœurs nie, les déclarations des victimes présumées sont les seules preuves légitimes, mais ces déclarations seules sont insuffisantes pour une condamnation. T. a cependant été condamné à six mois de mise à l'épreuve et à 240 heures de travaux d'intérêt général pour possession de matériel pédopornographique et d'armes à feu. Il a été libéré immédiatement hier après avoir passé près de huit mois en détention provisoire. Selon l'accusation, T. a abusé de sa position de conseiller. Il aurait caressé et tripoté deux garçons âgés de 11 et 16 ans alors qu'ils lui avaient été confiés par leurs parents et qu'ils vivaient temporairement avec lui. Ils devaient dormir nus dans son lit et il ne les laissait pas non plus seuls sous la douche. Il aurait violé un garçon de 18 ans, selon l'accusation.
Lors de l'audience de l'affaire pénale, il y a quinze jours, il est apparu clairement que le service de placement familial avait rompu avec T. en tant que parent d'accueil en 2005, après 15 ans, à la suite de rumeurs concernant la sexualité de l'homme de Heerlen. Sa motivation à accueillir des enfants en famille d'accueil a été mise en doute.
Serge Weening, l'avocat de T., est satisfait : "Je pense seulement que dans cette affaire, le tribunal aurait pu rendre un verdict anticipé. Le client aurait alors été libéré plus tôt. Il n'y aura pas d'indemnisation pour les huit mois d'emprisonnement injustifié, car T. a été condamné. On ne sait pas encore si le ministère public fera appel.